Définition de la Start-up

Une start-up est une jeune entreprise innovante.

Cette société est presque systématiquement en quête de fonds. Elle sollicite ainsi fréquemment des investisseurs prêts à prendre des risques en raison de l’importance du potentiel de croissance économique. Un gain significatif est ainsi attendu par les financeurs lors de la revente des titres reçus en échange de leurs apports financiers.

La période de recherche et de développement est plus ou moins longue avant sa phase commerciale. Parallèlement, le risque de perte est plus élevé que celui des autres entreprises plus traditionnelles en raison de son caractère novateur, de sa petite taille et de son manque de visibilité.

Les start-up se lancent fréquemment dans des pépinières d’entreprises, incubateurs d’entreprises ou au sein de couveuses. Nombre d’entre elles sont hébergées par Station F, lieu unique, centre ouvert par Xavier Niel, fondateur de Free (Iliad). Il s’agit d’un lieu d’échanges d’idées, de contacts, de compétences.

Formes juridiques pour exercer

L’entrée d’investisseurs dans le capital social de la start-up implique le choix de la SAS, ou marginalement celui de la SA.

En revanche, rien n’empêche d’opter pour la SARL par exemple pour lancer la société. Cependant, la transformation de la société en SAS pourra ultérieurement être nécessaire. L’intervention d’un commissaire aux comptes sera ainsi légalement requise.

Plan de financement

Aucun modèle ne saurait être établi pour une Start-up en raison des nombreuses variantes de l’aventure entrepreneuriale.

On peut toutefois préciser qu’il existe deux types de financement :

Le financement dilutif

Il consiste à vendre à des investisseurs des parts du capital de l’entreprise.

Cela implique :

• une diminution du pourcentage de capital que vous détenez,
• et une baisse de votre pouvoir de décision

Le startupper sollicitera ainsi différentes sources en fonction du montant recherché et de la maturité du projet. On en distingue trois principales :

• la love money ou friends and family : argent apporté par la famille ou les amis des fondateurs pour les aider à démarrer la start-up
• les business-angels : ce sont des entrepreneurs expérimentés qui investissent dans des start-up en phase d’amorçage et partagent leurs expertises et leurs réseaux
• les venture capitalists : ce sont des sociétés chargées d’investir dans des entreprises l’argent de familles fortunées et de grands groupes industriels ou d’organismes financiers en achetant des parts de capital

Le financement non dilutif

Il ne divise pas votre capital, comme

• les subventions
  • publiques à travers la BPI France qui a mis en place la “bourse french” tech
  • et le concours national “i-lab” pour aider les start-up en développement
• les dispositifs d’aides tels que le Crédit Impôt Recherche ou le label Jeune Entreprise Innovante qui permettent de financer des projets de recherche et développement par le biais de réductions d’impôts ou de réductions de charges sociales
• ou les prêts bancaires à souscrire auprès de
  • BPI France qui propose des prêts d’amorçage et une aide pour le développement et l’innovation fonctionnant comme un prêt à taux zéro
  • d’une banque privée lorsque le projet est plus mature
• ou le crowd-funding : des particuliers participeront ainsi au financement en échange d’une récompense en nature

De nombreuses solutions existent pour financer votre start-up. Il est indispensable de connaître ces options de financement et de veiller à ne pas trop diviser rapidement votre capital afin de rester maitre de votre projet.

Aussi, nous vous invitons, si vous avez un projet de constituer une société innovante de contacter le cabinet VISIO Expertise Comptable.