Définition du Consultant
On appelle “consultant” un prestataire de services en conseil qui maitrise un domaine précis.
Spécificités du compte de résultat prévisionnel
Formes juridiques pour exercer
Le consultant peut exercer :
- en tant qu’auto-entrepreneur,
- en entreprise individuelle,
- en société : sarl / sas principalement
Le développement commercial est bridé pour l’auto-entrepreneur. En effet, ce statut prévoit une limitation de chiffre d’affaires tandis que les clients ont tendance à refuser de contracter avec un consultant ayant opté pour cette forme juridique (en raison des risques fiscaux, sociaux et juridiques afférents à ce statut).
L’entreprise individuelle est, de nos jours, rarement choisie. La protection des biens du chef d’entreprise étant difficile à mettre en place. En outre, il est impossible de profiter des avantages du régime fiscal de l’impôt sur les sociétés sauf à recourir à l’EIRL, société excessivement peu choisie et pour laquelle le recul manque.
Aussi, le consultant optera légitimement pour une forme juridique classique de type sarl ou sas. Son statut social sera impacté par ce choix et par son taux de détention dans le capital social. Il sera ainsi, soit assimilé salarié, soit gérant majoritaire relevant du Régime Social des Indépendants (RSI).
Points de vigilance
En conséquence, le consultant qui rédigerait son business-plan devra être attentif aux points suivants :
- Taux journalier de facturation,
- Frais de déplacement : indemnités de frais kilométriques, achat ou location d’un véhicule (attention à la tvs, aux amortissements excédentaires non déductibles fiscalement)
- Assurance responsabilité civile professionnelle / véhicule,
- Prise en charge des frais de téléphone, d’internet…
- Rémunération prévisionnelle (attention en cas de bénéfice de l’Arce),
- Charges sociales afférentes à sa rémunération en fonction de son statut assimilé salarié ou non salarié (souscription éventuelle de contrats retraite / prévoyance / mutuelle de type Loi Madelin)
- Exonération éventuelle de charges sociales en cas de bénéfice de l’Accre,
- Adhésion à une association de gestion agréée en cas d’exercice libéral.
Points de vigilance du plan de financement
Il conviendra d’être vigilant sur l’établissement du plan de financement, notamment au regard :
- du montant du capital social en cas de création de société par rapport au montant des apports en compte courant d’associé,
- de l’optimisation fiscale et sociale : mix rémunération / dividendes,
- des délais de règlement des clients,
- des décalages de paiement en matière de TVA, d’impôt sur les sociétés et de charges sociales RSI (si gérance majoritaire)
Perspectives financières et d’investissements
Assez fréquemment, le consultant souhaite optimiser ses revenus et envisager des investissements. Ces derniers pourront notamment être mobiliers (portefeuille titres) ou immobiliers. Il lui faudra alors choisir pour le montage juridique optimal, fonction de son statut personnel et familial, de ses aspirations, de sa sensibilité au risque, de ses perspectives commerciales… Le business-plan devra être adapté à sa vision.
Cet article vous a aidé ? Faites-le nous savoir par un “like” ! Merci !
Notre cabinet d’expertise comptable sera à vos côtés pour vous conseiller et vous assister dans votre projet. Vous serez conseillé à tous les niveaux : fiscalité, social, comptable, juridique et financier.
Mon chiffre d’affaires a beaucoup baissé avec ce Coronavirus. Pourriez-vous me contacter pour m’aider à faire des économies ? Merci
Bonjour
Je vous remercie pour cet article très instructif qui démontre vos compétences dans ce secteur qui est le mien. J’envisage de changer d’expert-comptable à compter de l’ouverture du prochain exercice de ma société, à savoir à compter du 1er avril 2021. Je vous contacterai début janvier 2021 afin d’évoquer mes besoins et de connaitre vos tarifs pour vos services. En attendant, je vous souhaite une excellente année 2021 !